Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) nous font payer leurs services avec nos libertés.
Notre liberté de conscience, les laissant accéder aux détails de notre esprit pour nous manipuler de façon individualisée et automatisée. Notre vie privée et notre intimité, sans laquelle nous ne pouvons plus nous construire nous-mêmes.
Ce contrat est illicite : en démocratie, personne ne peut vendre ses libertés fondamentales. Ainsi, le droit interdit désormais qu’un service soit rémunéré par des données personnelles.
Pour récupérer nos libertés, le 25 mai, La Quadrature du Net engagera une action collective contre chacun des GAFAM.
Google multiplie sa présence dans nos vies : il est la nouvelle télévision via YouTube, nous accompagne partout sous Android, filtre notre accès au monde sur son moteur de recherche, analyse nos messages sur Gmail, vend des espaces publicitaires sur des millions de sites Internet et espère demain s’immiscer dans nos interactions physiques, via son Assistant notamment intégré dans Google Home.
Toutes ces activités se couplent à une surveillance de masse, destinée à affiner l’emprise qu’il a sur nous.
Cette surveillance est illégale car se basant sur un consentement qui nous a été arraché.
APPLE
Apple, le plus riche des GAFAM, tire ses profits de la vente au public de ses appareils (iPhone, Mac, iPad…) équipés par ses systèmes d’exploitation.
Son modèle commercial repose sur l’enfermement de ses utilisateurs sur sa plateforme : les dissuader de rejoindre d’autres systèmes et les pousser à consommer toujours plus d’Apple.
Dans cette stratégie, Apple fournit gratuitement aux applications venant sur sa plateforme un méga-cookie permettant de tracer chaque utilisateur. Mais il le fait sans notre consentement explicite, ce qui est illégal.
Alors que la nouvelle loi européenne entre très prochainement en application, Facebook campe sur ses positions et défend son modèle économique, annonçant que ses services resteraient inaccessibles aux utilisateurs refusant d’être ciblés.
C’est ce contrat illégal, cet échange de « service contre libertés », dont Facebook est l’illustration la plus flagrante, qui est au cœur de nos actions de groupe.
Au delà de l’illégalité de son modèle, revenons sur les conséquences concrètes de son activité sur nos libertés.
MICROSOFT
Nous partageons ici son témoignage édifiant.
Comme nous le rappelle Antonio Casilli ci-dessous, ce récit souligne exactement les pratiques très « humaines » que l’ont retrouve en masse sous les miroirs trompeurs d’une soi-disant « intelligence artificielle ».